Quelque peu mitigée sur cet épisode, mais mitigée avec mon coeur qui balance vers fan comblée. Un peu. Dans un sens, j'ai trouvé l'épisode très fouilli et pas toujours logique (mais comme disait Matt Smith : never apply logic to Who), mais de l'autre, le jeu des acteurs et les moments émotionnels étaient superbes.
Alors, je vais m'appuyer un peu sur le commentaire de TND pour les points négatifs de l'épisode, car je trouve qu'il a plutôt bien résumé ce qui n'allait pas à mes yeux (du moins, on a des points en commun). J'ai été un peu agacée par les allers et venues de Clara, qui étaient, je trouve, assez prévisibles et injustes envers Clara. On avait l'impression qu'il essayait de se débarrasser d'elle et qu'en même temps il ne voulait pas. Alors certes, joli clin d'oeil à Nine et The Parting of The Ways, mais non, pas deux fois de suite comme ça.
Clara... Clara, je l'aimais moyen de base. Elle a eu qu'une demi-saison et a déjà connu quatre Docteurs, l'a sauvé deux fois et agit un peu comme une sorte de Super Woman arrivée d'on ne sait d'où. TOUTEFOIS, je l'ai vraiment appréciée à partir de The Name of The Doctor, et l'épisode des 50 ans a réglé ce problème. Je l'adore maintenant, et après cet épisode, encore plus. La scène avec sa grand-mère était très belle, très émouvante et ça fait plaisir de voir une femme tenir tête au Docteur.
Après, je maintiens ma position concernant le "Super Woman", hein ? Un peu too much à mon goût.
La régénération qui détruit tout, well... Moffat, hein ? J'étais plus tellement à cela près, après le Tournevis qui détruit les Daleks et les boutons qui font des reboot dans le temps et annulent les épisodes. Moffat fait dans la facilité, chose que Davies faisait beaucoup moins et ça devient un peu agaçant, même si vraiment, j'ai juste levé les yeux au ciel et je suis passée à autre chose.
De plus, on peut trouver une "légère logique" dans le fait qu'il ait pu détruire le vaisseau. En cherchant bien.
Ensuite, j'ai pas tellement bien compris l'explication sur les Silences. J'attends de revoir l'épisode avec des sous-titres anglais et sans personne autour de moi qui bavarde pour ce point. Un coup il sont de son côté, un coup après non, comme le stream m'a lâché au moment de l'explication, je serais pas contre un éclaircissement.
La régénération dans le TARDIS. Un peu rapide pour certains... Je trouve qu'ils auraient pu nous accorder un peu plus de temps avec Twelve, comme Moffat l'avait si bien fait avec Matt. De quoi nous faire rire un peu plus ? Ça me rappelle la régénération Nine/Ten, qui avait été tellement expédiée que sans le Children in Need, j'aurais détesté Ten de tout mes coeurs avant l'épisode qui suivait. Heureusement, il a deux-trois lignes marrantes et le speech (je vais en parler) de Matt Smith fait un peu guérir le plaie BEANTE de mon (mes) coeur(s).
Ce speech. Très beau, très Eleven, et plutôt optimiste ? On est loin du "I don't want to go" de Ten qui nous avait tous assassinés à la fin de The End of Time, et ça me
plait. Ca ne m'a pas empêchée d'avoir ma petite larme au moment de la régénération, mais je n'étais pas prise de sanglots incontrollables avec une boule au ventre comme pour Ten. Point positif, Moffat, j'en ai marre de pleurer, et Sherlock va assez me faire pleurer comme ça, de toute façon.
L'apparition d'Amy : SUPERBE. Très heureuse, et quelle surprise ! Je suis contente de ne pas avoir été spoilée là-dessus (car je me fais toujours spoiler ce genre de choses) et cette scène était magnifique.
Et la réaction de Clara face à cette même régénération (je vais finir par faire copier-coller de ce mot, tellement il est casse-pied à écrire) était très jolie. J'ai aimé le fait qu'elle sache qu'il allait changer mais qu'elle soit quand même en déni. Comme nous tous, Clara, comme nous tous...
Dernier petit "paragraphe" (on est loin des commentaires organisés de Tyr) : les clins d'oeil. Je vois que Moffat est allé sur Tumblr et a vu les blagues sur les sourcils de Matt. J'ai bien ri ! Le petit clin d'oeil à Four quand le Doc se touche le nez et dit "I have a plan!" m'a fait couiner, les fish fingers and custard, le bowtie qui tombe au sol et qui signifie la fin d'une ère... (ouch) Ce sont ces clins d'oeil qui, je pense, sauvent les reproches que j'avais envers l'épisode et que TND a remarqués. Donc oui, mitigé, mais quand même, c'est Doctor Who, c'est jamais logique, on peut toujours reprocher plein de choses...
Mais ça reste ma série préférée (oui devant Sherlock, parfaitement !) et chaque épisode a ce petit truc qui fait que je ne pourrai jamais détester un épisode franchement.
Et surtout... Merci Matt Smith. Merci Eleven.
We will never forget.
"Raggedy man... Goodnight."