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 [DW - 50 ans] The Day Of The Doctor

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4 participants
AuteurMessage
Juglar
Admin
Juglar


Messages : 74
Date d'inscription : 22/08/2013

[DW - 50 ans] The Day Of The Doctor Empty
MessageSujet: [DW - 50 ans] The Day Of The Doctor   [DW - 50 ans] The Day Of The Doctor EmptyDim 24 Nov - 19:31

Episode 50 ans : 
The Day Of The Doctor

[DW - 50 ans] The Day Of The Doctor 42250410
Diffusion : 23 Novembre 2013 sur BBC One, France4 et plein d'autres chaînes à travers le monde.
Avec Matt Smith, David Tennant et John Hurt, dans le rôle de Eleven, Ten et du War Doctor !

          Production :

  • Titre Français : Le Jour du Docteur
  • Réalisateur : Nick Hurran
  • Scénariste : Steven Moffat
  • Producteur : Marcus Wilson
  • Producteurs exécutifs : Steven Moffat et Faith Penhale
  • Diffusion  : 23 Novembre 2013
  • Durée : Environ 75 minutes
  • Audience sur BBC One : 10.18 millions de téléspectateurs
  • Audience sur France 4 : 719 000 téléspectateurs
  • Audience dans le monde : 80 millions de téléspectateurs

          Distribution :

  • Matt Smith – Le Onzième Docteur
  • KDavid Tennant - Le Dixième Docteur
  • John Hurt - The War Doctor
  • Jenna Coleman - Clara Oswald
  • Billie Piper - Le Moment
  • Joanna Page - Élisabeth Ire
  • Jemma Redgrave - Kate Stewart



Synopsis : En 2013, quelque chose de terrible se réveille dans le London's National Gallery, en 1562, un complot meurtrier est en mouvement dans l'Angleterre Elizabethenne, et quelque part dans l'espace, une ancienne bataille atteint sa conclusion dévastatrice. Toute la réalité est jalonnée par le dangereux passé du Docteur revenu pour le hanter.

Bande-annonce :


Liens :
Wikipedia EN
Wikipédia FR
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EkinOf




Messages : 1
Date d'inscription : 20/10/2013

[DW - 50 ans] The Day Of The Doctor Empty
MessageSujet: Re: [DW - 50 ans] The Day Of The Doctor   [DW - 50 ans] The Day Of The Doctor EmptyDim 24 Nov - 19:42

J'ai trouvé que les idées proposé par Moffat étaient vraiment sympa, que l'épisode en manquaient pas d'action. Mais pour des répercussions aussi énormes, Moffat aurait du introduire l'épisode ou le prolonger un peu plus, c'est trop court à mon gout.
Spoiler:
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Tyr




Messages : 4
Date d'inscription : 21/10/2013

[DW - 50 ans] The Day Of The Doctor Empty
MessageSujet: Re: [DW - 50 ans] The Day Of The Doctor   [DW - 50 ans] The Day Of The Doctor EmptyDim 24 Nov - 19:49

A mon tour de déposer mon (gros) pavé dans la mare.

Oh, look at you. Stuck between a girl and a box. Story of your life, eh, Doctor?

Si quelqu'un ici ignorait encore que Moffat est avant tout un fanboy, je pense que ce n'est plus le cas. Durant l'épisode, je n'ai pas pu m'empêcher d'imaginer le Moff durant la première réunion de travail staff autour de cet épisode, excité comme un gamin de 7 ans: "Bon, les gars, j'ai bien réfléchi: pour l'épisode anniversaire, je veux la time war avec un budget de blockbuster. Donc bien sûr des Daleks! Et puis des Zygons aussi parce que je les aime bien et qu'on les a pas revus depuis longtemps. Et puis 3, non, 4, non...tous les Docteurs, même celui qu'on vient de caster! Et puis Billie Piper! Et Tom Baker! Et son écharpe! Et UNIT! Et puis je vais raconter tout ce qui se passe entre la 8eme et la 9eme incarnation du Docteur! Et même montrer cette régénération! Oh, et approfondir ce que Ten a fait avec Elizabeth 1 avant The End of time! J'aurais donné cher pour voir la tête du reste de l'équipe, en particulier le responsable du budget. :=D1: 

J'ai beaucoup aimé cet épisode. Il n'était pas parfait et certains moments du scénario nécessitent une suspension of disbelief assez forte pour résister aux résonances de trois tournevis soniques mais il s'agit pour moi sans hésiter du meilleur spécial de la série. Surtout, il remplit parfaitement son rôle d'épisode anniversaire dans le sens où il donne l'impression qu'absolument tous ceux qui y ont participé, que ce soit devant ou derrière les caméras, se sont amusés comme des fous. Allez, commençons par ce qui cloche afin de pouvoir rapidement se remettre dans l'esprit festif de l'épisode. Et puisque je reste une vilaine prof (comme Clara cela dit, je garde espoir pour devenir la compagne du prochain Docteur), je ferai donc 3 parties.




I The plot? I'll explain later.


Contrairement à certains d'entre vous, l'intrigue Zygon ne m'a pas semblé si bâclée sur sa fin (sur le milieu par contre, il faut admettre que ça se tient peu^^). Qu'importe si nous ne voyons pas les détails du traité de paix? Je trouve l'idée de résoudre un conflit en enlevant toute idée d'appartenance à un camp aux négociateurs franchement sympathique. Bien sûr le filtre effaceur de mémoire est un gros deus ex machina et le pouvoir de la triforce des tournevis est assez fascinant vu que les Docteurs parviennent à effacer juste les souvenirs qu'il faut sans pour autant transformer toute personne présente en coquille vide et tout en épargnant complètement Clara et eux même. Cela dit nous avons une référence à ce filtre de mémoire depuis le début de l'épisode, ce qui en fait au moins un deus ex machina correctement introduit. L'idée de l'invasion par tableau interposé est de plus très chouette même si je ne comprends pas trop comment les Zygons ont réussi à récupérer une "peinture" gallifreyennes et que je trouve les détails de leur plan un peu foireux. Attendre dans un tableau? Et si le tableau est détruit? S'il est jeté à la mer? D'ailleurs, pourquoi Elizabeth ne le fait-elle pas une fois que tous les Zygons sont entrés dans la toile et que tout danger est écarté plutôt que d'envoyer une lettre (on ne sait trop comment) à son "mari" à travers les âges? Mari qu'elle ne va pas tarder à haïr en plus! Niveau stupidité, je déclare match nul entre les Zygons et la Terre sur ce coup.  :=D1:  Comme le dit le Docteur, "alien technology+ human stupidity-it's unbeatable".


En fait, le personnage d'Elizabeth me pose problème. En soi il est amusant et certaines scènes entre elle et Ten sont tordantes (de même que certaines scènes entre elle et...elle-même^^) mais outre les incohérences dont je viens de parler, comment en sait-elle autant sur tout ce qui se passe? Je veux bien qu'elle soit parvenue à tuer un commandant Zygon et à se faire passer pour lui mais comment sait-elle que cette race a perdu sa planète au début de la time war, comment comprend-elle tous les détails du plan qui nécessite une technologie qu'elle est très loin de posséder? Un Zygon lui a-t-il gentiment révélé tout ce qu'elle devait savoir en prenant le thé en attendant son tour pour rentrer dans le tableau? Bref, j'ai trouvé ce personnage tout simplement trop compétent, défaut que je reproche d'ailleurs également à Clara. "I always know" dit-elle à 11 à la fin de l'épisode après avoir deviné en un clin d'oeil que Hurt n'a pas encore appuyé sur le bouton, avoir réussi à convaincre le Docteur de sauver Gallifrey et avoir senti qu'il voulait rester seul avec la peinture : oui, un peu trop justement. C'est un problème récurrent chez Moffat cela dit, ses personnages féminins ne peuvent pas être normaux. Parfois, comme avec River, j'aime bien mais parfois cela me lasse un peu.

Dernières critiques (promis^^), encore une fois sur des personnages féminins d'ailleurs, Kate et Zygon Kate sont aussi stupides l'une que l'autre (preuve que les Zygons font de très bonnes copies cela dit^^). Kate n'a aucune raison de se rendre sans arme dans la pièce TARDIS-proof pour déclencher le compte à rebours, elle pouvait au moins y aller armée afin d'essayer, grâce à l'effet de surprise, de tuer son double, l'empêchant ainsi d'annuler la commande. Quand à Zygon Kate... plutôt que de jouer avec la vraie à annuler/confirmer, il lui suffisait de la faire taire. Les zygons sont plus nombreux et armés hein... Quant-à la fille à l'inhalateur, que j'ai personnellement pris pour le miroir du fandom entre son écharpe Four, son incapacité à garder son souffle quand elle voit le Docteur et sa foi aveugle en celui-ci, je trouve son personnage franchement dispensable. On aurait pu parfaitement s'en passer et garder ainsi plus de temps pour le reste.

Bref, l'intrigue Zygon est avant tout une intrigue prétexte pour réunir les 3 Docteurs et comme toute intrigue prétexte, elle a des faiblesses. Elle reste néanmoins très sympathique et je lui pardonne beaucoup rien que pour la question de l'asthmatique/succédanée de fan qui demande ce qui se passe si les Zygons perdent une chaussure vu que les vêtements font partie d'eux. Je me suis réellement posée cette question, pour les Zygons comme pour les innombrables shapeshifters de la sci-fi/fantastique et je sais que je ne suis pas la seule: ça fait plaisir de l'entendre officiellement.  Laughing  Allez, passons au positif maintenant.



II. Trois Docteurs et un paradoxe

Si l'intrigue Zygons a plus de faiblesses que les défenses de Gallifrey, le reste de l'intrigue se défend étonnamment bien pour un épisode donnant au premier abord une telle sensation de fouillis. Je n'arrive pas à croire qu'en 1h15 (et, il est vrai, un prequel de 6 minutes), Moffat parvienne à lier en un tout crédible tous les morceaux de timeline doctorienne qui flottaient dans mon esprit tel un puzzle incomplet depuis 2005. Nous savons désormais exactement comment le romantique et mimi 8 McGann n'est PAS devenu sans transition le Oncoming storm qui a génocidé deux races et comment le War Doctor est devenu 9 dans une scène qui semble se dérouler quelques minutes avant le pilote de la version 2005. L'épisode se raccroche également de manière très habile à End of time au détour d'une simple phrase, lorsque le chef du conseil de guerre de Gallifrey nous apprend que le "high concil" est en train lui aussi de chercher une solution désespérée pour sauver la planète (quand je pense que Timothy Dalton était dans la pièce d'à coté en train d'expliquer son plan et qu'il n 'est pas venu dire bonjour!^^) .

L'idée qu'un plan sur plusieurs siècles, par la magie de la communication inter-régénérations, puisse se former en 5 minutes est également pour moi une chouette trouvaille. Habilement introduite par le coup du logiciel du tournevis sonique qui calcule depuis des siècles les données scannées depuis 5 minutes par le War Doctor, elle sert à expliquer comment les 13 incarnations du Docteurs peuvent être en train de calculer depuis le début de leur(s) vie(s) la résolution d'un problème qui leur a été posé quelques instants plus tôt. Le coté très relatif du temps pour les voyageurs temporels est le dada de Moffat, j'aurais été très déçue s'il avait raté ce coche. Niveau Moffatismes classiques, nous avons droit aussi au bon vieux message gravé depuis 5 minutes (si possible sur un monument historique comme la Tour de Londres) pour prévenir quelqu'un quelques millénaires plus tard. Bon, au moins une série de chiffres fait un peu plus sérieux qu'un "Hello Sweety".  Rolling Eyes 

Mais surtout Moffat parvient à introduire un gros changement dans le canon posé par RTD (Gallifrey est détruite et il n'y a rien à faire) sans pour autant appuyer sur la touche reset qu'il a pourtant tendance à sur-utiliser depuis la saison 5. Gallifrey n'a jamais été détruite mais le paradoxe a effacé la mémoire des précédentes incarnations du Docteur, qui croient donc avoir appuyé sur le bouton. Bien sûr que le coup de l'amnésie n'est vraiment pas original mais il se tient et pour un épisode aussi chargé mythologiquement c'est assez incroyable que tout ne se casse pas la gueule à la première inspection du scénario. Enfin, bien sûr, nous savons désormais pourquoi Elizabeth I hait tant le 10eme Docteur. Ce n'est quand même pas de bol quoi, son "be right back" juste après le mariage était peut être même sincère mais vu qu'il a oublié une partie de ce qui s'est passé...  Laughing  Enfin, joli deus ex machina bien juteux, le Moment" permet de débloquer le verrou temporel autour de Gallifrey et de permettre aux trois Docteurs de s'unir : facile, peut être, en tout cas typique de Moffat et de son amour pour les interfaces féminines intelligentes et très puissantes, mais j'étais tellement soulagée que Billie Piper ne soit pas un énième retour de Rose que j'ai adoré. Et puis je trouve Piper très crédible dans ce rôle et les dialogues de l'interface très bien trouvés (mention spéciale au superbe ""So... you're the one to save us all... If I ever develop an ego, you get the job!"  Laughing  ).


L'épisode n'oublie pas également ses racines et offre de nombreux clins d'oeil aux classiques sans pour autant (je pense) perdre ceux qui n'ont commencé qu'en 2005. Je ne ferai pas un relevé exhaustif mais j'ai particulièrement aimé les génériques oldies, le clin d'oeil aux problèmes de datation de la période UNIT du 3eme Docteur ("70' or 80', depending of the dating protocol"  :=D1:  ) et le moment, où les deux Docteurs "confuse the polarity". Mais bien sûr, le grand moment de cet hommage reste la surprise du curator. Outre le fait que ce vilain menteur de Moffat nous avait juré qu'il n'y aurait aucun anciens Docteurs dans l'épisode et que Baker avait grommelé fortement qu'il trouvait ça dommage (tout comme Mc Gann d'ailleurs, j'aurais dû me méfier^^), cette scène s'offre le luxe de n'être pas gratuite. Le "curator" sous-entend fortement (c'est en tout cas comme ça que je l'ai compris) qu'il est une incarnation future du Docteur mais qu'au bout d'un moment la régénération n'est plus totalement une loterie et qu'il commence à pouvoir choisir des têtes qu'il a appréciées (-" I never forget a face. -I know you don't, and in years to come,you might find yourself revisiting a few). Non seulement cela donne une chouette image d'un Docteur plus agé qui décide de finir ses jours tranquillement comme "curator" d'un de ces musés qu'il aime tant, respectant en plus le souhait d' Elizabeth I qu'il a quand même fort mal traité mais en plus cela donne un début d'explication au fait que la tête du 12 eme Docteur ait déjà été aperçue dans le whonivers. Quoi qu'il en soit la scène était fort chouette quoi que peut être un peu trop appuyée (en particulier le moment du "Who knows").

Mais ce qui est pour moi LE point fort incontestable de l'épisode est l’interaction délirante des trois Docteurs. Outre le fait qu'il s'agisse de trois excellents acteurs qui fonctionnent très bien ensemble (ce qui n'était pas évident, un acteur charismatique a souvent tendance à "bouffer" les autres), j'ai de toute façon toujours adoré les épisodes multi-docteurs. On n'est jamais autant critique que vis à vis de soi-même et le Docteur a toujours gardé ses piques les plus mesquines et hilarantes pour ses propres incarnations. Même l'épisode clasique the Five Doctors, dont le scénario n'est objectivement pas très bon, est sauvé par les dialogues souvent hilarants entre les Docteurs ; Day of the Doctor est nettement meilleur. Je pourrais passer la review à énumérer les piques délirantes que s'envoient ces trois zigotos mais vous avez vu l'épisode comme moi. 11 se moquant de 10 pour son amour des zygons, 10 s'interrogeant sur ce que 11 a à compenser, War Doctor se demandant comment il a pu se transformer en gosses incapables d'utiliser un vocabulaire précis (son mépris du "timey wimey" et la gène de 10 à ce sujet reste un de mes plus beaux fou rires devant l'épisode)... les piques n'arrêtent pas et je serais bien incapable de dire qui a pris l'avantage. Je suis également très fan de l'idée que les 3 incarnations de ce qui doit être la personne la plus brillante de l'univers...ne pensent pas un instant à vérifier si la porte de leur cellulle est fermée. C'est tellement...eux! :=D1:  

J'ai également bien apprécié que Moffat, qui il ne faut pas l'oublier est avant tout un fan des classiques, fasse de Hurt un Docteur résolument pré-2005 qui n'hésite pas à se moquer particulièrement des "tics" des Docteurs de la nouvelle série : vocabulaire "simplifié", beaucoup de gestes, tendance à utiliser le screwdriver comme une arme offensive ("What are you going to do? Assemble a screwdriver at them?")... J'ai vraiment eu l'impression d'avoir devant moi un Docteur classique (pourtant le plus récent) se moquant des Docteurs de la nouvelle série tout en étant paradoxalement convaincue que Matt Smith était le plus âgé et Hurt le plus jeune. Cette réussite est au moins autant dû aux performances des acteurs qu'à leurs très chouettes dialogues, bravo à tous.



III Vous faites quoi ces 50 prochaines années?

Parlons maintenant un peu du futur. Si le point fort (et à mon avis l'essentiel) de l'épisode se joue sur l’interaction entre les Docteurs et la tentative plutôt bien réussie de Moffat de caser le plus d'éléments whoviens en un minimum de temps, il ne faut pas non plus négliger les quelques bombes scénaristiques que ce dernier nous glisse discrètement entre un concours du plus gros tournevis sonique et une analyse sur les talents des Zygons en matière de baisers, bombes qui peuvent potentiellement changer le futur de la série.

Je l'ai évoqué tout à l'heure, la grosse surprise de l'épisode est la résurrection potentielle de Gallifrey. Je ne relèverai même pas le fait que Moffat ait affirmé depuis des mois dans diverses interviews que pour lui les Time lords étaient bel et bien morts et qu'il ne reviendrait pas là dessus (il n'a vraiment pas cessé de mentir cette année^^) : bon, d'accord, je viens de le relever, mais c'est la faute à ce vilain menteur d'abord! Mad  Plus sérieusement, je trouve cette manière de présenter les choses bien trouvée : Gallifrey a très probablement (on n'en est pas sûr à 100%) survécu et le Docteur va certainement se mettre à sa recherche un jour mais rien n'est urgent puisqu'elle est de toute manière figée dans le temps. Si Moffat n'a pas envie de ramener les types à collerette, rien ne l'y oblige. Si son successeur n'est pas plus intéressé, aucun problème. Cette porte ouverte permettra une plus grande liberté aux prochains showrunners et peut donner lieu à une résurrection de notre cher Master sans même réveiller le reste des Time Lords (si un seigneur du temps peut trouver le moyen d'échapper à un paradoxe temporel, c'est bien lui^^).

Mais malgré l'importance indéniable de cette nouvelle, j'ai trouvé qu'un autre élément avait une importance au moins aussi grande sur le long terme. Le Docteur ne se hait plus! Depuis l'épisode où Eccleston confronte le premier Dalek de la nouvelle série en saison 1, nous savons que le Docteur ne s'est jamais remis de son acte terrible et qu'il se déteste un peu plus à chaque massacre. Du "time lord victorious" soudain écrasé par le poids de son hybris au dream lord tentant joyeusement de détruire son alter ego officel en passant par les innombrables moments où des aliens appellent au Docteur le sang qu'il a sur les mains, il est clair pour les spectateurs que le personnage le plus charismatique et fascinant de la série ne peut pas se supporter. C'est pourquoi le moment où Hurt admet trouver ses successeurs formidables, se rabaissant au rôle de flamme qui forgera leur caractère, était déjà un sacré choc! Mais lorsque 10 et 11 rejoignent le War Doctor pour lui rendre son titre officiel et s'apprêtent à l'accompagner dans son génocide alors qu'une heure avant ils le menaçaient de leur tournevis, le doute n'est plus permis: le Docteur s'est pardonné. Le fait que l’événement qui est à la base de leur mépris pour eux-même ne s'est en réalité pas passé ajoute une touche finale à cette réconciliation. J'ai toujours beaucoup aimé avoir un aperçu du coté sombre du Docteur mais j'ai en revanche toujours été gênée de voir combien le personnage que j'adore se déteste: je suis donc absolument ravie de ce retournement de situation et j'ai hâte de voir ce que sera le caractère de 12, un Docteur qui s'accepte et ne vit pas dans le remord.


Pour conclure enfin ce trop gros pavé, je dirai que si l'épisode a bien sûr quelques grosses failles, il remplit parfaitement son rôle : celui d'une véritable lettre d'amour du scénariste, du cast et de tout le staff envers cette série et son fandom. Certes la richesse de l'épisode donne l'impression que Moffat a tenté de faire rentrer 50 ans de Dr Who dans 1h20 de téléfilm, ce qui peut donner une impression de fouillis et de fan service plus ou moins gratuit, mais je pardonne tous ces défauts devant la bonne volonté évidente de toute l'équipe et les très nombreux fou rires que j'ai pu avoir devant cet épisode. Ce n'est pas toujours très logique mais c'est très drôle, très beau (je VEUX connaître le budget dépensé), très bien joué, contient de chouettes surprise (Baker ET Capaldi!!!) et se paye le luxe d'ajouter à tout cela des bases solides pour les prochaines saisons. Merci donc à Moffat, Smith, Tennant, Hurt et toutes les personnes impliquées dans ce joli cadeau. Chère BBC, j'exige désormais le poster du Radeau de la Méduse version cybermen aperçu dans la gallerie et ma joie sera complète.^^
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JoeX

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MessageSujet: Re: [DW - 50 ans] The Day Of The Doctor   [DW - 50 ans] The Day Of The Doctor EmptyJeu 5 Déc - 11:16

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