Hachiko
Messages : 253 Date d'inscription : 22/08/2013 Age : 36
| Sujet: [Terminée] Une affaire de coeur Jeu 3 Oct - 19:43 | |
| Titre : Une affaire de coeur Résumé : Spoilers :p Disclaimer : Supernatural et ses personnages ne m'appartiennent pas. Je n'attends aucune rémunération de cette "fic" Spoiler : Courant saison 6, mais pas vraiment de spoilers dans la fic Bêta : Utopia always ♥ et Jug en renfort pour les chapitres 6 à 8 - Chapitre 1:
- Citation :
Elle commençait à s’ennuyer ferme chez elle. Son père vaquait comme toujours à ses occupations d’ange, sa mère était allée rendre visite à sa jumelle et sa petite sœur était trop occupée par ses cours. Hach, quant à elle ne parvenait pas à trouver d’occupation. Elle décida d’aller quand même voir sa sœur. « Hey Uto ! - Salut Hach. Tu as besoin de quelque chose ? - Non, merci. Je venais voir si tu n’avais pas besoin d’aide avec tes cours. - Non ça va. Mais merci quand même. » Hachiko laissa sa sœur travailler tranquillement et retourna dans sa chambre, l’air morose. Elle fut prise d’une envie irrésistible de changement et décida de bouger tous les meubles de sa chambre. Au bout de deux heures, sa chambre ne ressemblait plus à ce qu’elle était à l’origine. Elle était contente du résultat, mais de nouveau, l’ennui fit surface. Elle s’allongea sur son lit et se mit à réfléchir. Soudain, elle eut une idée, une idée qui ne plairait pas à son père si il venait à être au courant mais elle fera en sorte qu’il ne sache rien. Elle attrapa un sac de voyage et y fourra des vêtements et ses affaires de toilette. Elle n’avait besoin de rien d’autre. Elle passa devant la chambre sa sœur. Elle y jeta un coup d’œil furtif comme pour lui dire au revoir et s’éclipsa grâce à ses pouvoirs de téléportation à plusieurs milliers de kilomètres de là.
- Chapitre 2:
- Citation :
A quelques milliers de kilomètres de là « Mec ! On est dans une impasse là, on y arrivera jamais. - Calme-toi ! On va bien finir par… »
*Flap flap*
« Salut les gars, comment ça va ? » Les deux hommes en question s’étaient retournés de concert quand ils avaient entendu l’arrivée de la jeune fille. Ils étaient surpris mais lui sourirent avec joie. « Hach ! Ça fait plaisir de te voir ! Mais que fais-tu ici ? - Je me suis dis que ça faisait longtemps que je ne vous avais pas vus tous les deux et puis… - Ton père est au courant que tu es là ? - Euh… - Je m’en doutais. Écoute… - S’il te plait Tonton Dean ne l’appelle pas. - Mais pourquoi ? - Parce que je m’ennuie seule à la maison. Uto est très occupée avec ses études, maman est partie voir ma tante et papa et bien vous le connaissez bien, il… - Il s’absente souvent, notamment au Paradis et peut mettre du temps à revenir. - Voilà Sam tu as tout compris. Uto et maman ne s’en sont pas vraiment rendue compte, elles sont pas mal occupées. Mais dernièrement, il n’est plus vraiment là. Je tourne en rond dans la maison. Je me suis donc dit que je pourrais venir vous rendre visite et peut être même vous aider. - Eh bien maintenant que tu en parles… - Dean ! - Quoi, Sam ? Hach est suffisamment grande pour décider elle-même de ce qu’elle fait et pour nous accompagner. - Mais si Cas apprend que sa fille est avec nous sur une affaire et qu’il lui arrive quoique ce soit, Dieu seul sait ce qu’il va nous faire. - Mais arrête donc de te faire autant de soucis. Hach sait très bien se défendre je te rappelle. - Oui mais nous ne savons même pas à quoi nous avons à faire. Il peut lui arriver n’importe quoi ! Elle est encore jeune. - Euh… Dites les gars, je suis là hein, au cas où vous seriez pas au courant. Et puis juste pour information j’ai peut être l’air d’avoir à peine la vingtaine j’ai déjà trente ans et des pouvoirs qui dépasseraient presque ceux de mon père dans certains domaines. Et si je me souviens bien, contre l’avis de mon père, vous nous avez appris deux-trois trucs pour nous défendre à Uto et moi il y a quelques années. - Elle a pas tort Sam. - Mwais… - Alors dites-moi tout sur votre affaire. » Elle leur fit son grand sourire angélique. Elle savait très bien que ses deux oncles n’y résistaient jamais. Ils commencèrent alors à lui raconter ce qu’ils savaient.
- Chapitre 3:
- Citation :
Dean et Sam venaient de tout expliquer à leur nièce d'adoption. Ils étaient arrivés trois jours plus tôt à cause d'une série de meurtres particulièrement cruels. Les victimes semblaient n'avoir aucun lien entre elles ; elles avaient été mutilées avec férocité et leurs cœurs avaient été arrachés. Au premier abord, les frères Winchester avaient pensé à un loup-garou. Mais rapidement, ils se rendirent à l'évidence qu'il s'agissait d'autre chose, les meurtres ayant lieu aussi bien qu'à la pleine lune qu'à la nouvelle lune. Les indices étant bien minces. Ils avaient fait appel à Bobby, qui avait décidé de venir les aider et qui n'allait pas tarder à arriver. Autant dire les choses comme elles l'étaient : ils étaient dans une impasse. Sam alla chercher quelque chose à manger au fast-food du coin. Ils commençaient tous trois à avoir faim. Ils étaient en train de finir leur déjeuner quand Bobby arriva enfin. « Bobby ! Content que tu sois venu, on commençait à désespérer, là. - Salut Dean ! Pas de problème, c'est tout à fait… Mais qu'est-ce que tu fais là ? - Salut Tonton Bobby, moi aussi je suis ravie de te voir. - Hach, ce n'est pas que je ne sois pas heureux de te voir, au contraire j'aimerais vous voir plus souvent ta sœur et toi. Mais je ne suis pas sûr que ton père soit d'accord pour… - Il ne sait pas que je suis là. Personne ne le sait, d'ailleurs. Et puis je suis assez grande pour décider de ce que je fais et je sais parfaitement me défendre. - Je n'ai pas dit le contraire, mais ton père… - Mon père il est jamais là en ce moment ! Alors qu'est-ce que ça peut le faire que je sois avec vous ? De toute façon maintenant que j'y suis j'y reste. - Bon très bien comme tu veux. J'espère que ton père ne sera jamais au courant, parce que sinon ça va barder pour nous et je te jure que Ange-Time-Lord-Tardis ou pas, tu vas entendre parler de moi. Entendu ? - Oui Bobby, merci beaucoup ! » Elle se jeta dans ses bras, ce dernier fut surpris mais répondit vite au câlin de sa nièce, le tout sous l'œil attendrit des deux frères. « Bon c'est pas tout mais si on enquêtait ! - Et tu proposes de commencer par quoi, Hach ? - Eh bien Dean, nous pourrions aller voir le corps de la dernière victime que vous n'avez pas encore vue. - C'est pas faux. Bon on se change et on y va tous les trois. - Comment ça tous les trois ? - Parce que tu comptes venir avec nous ? Et puis quoi encore ? - Je suis tout aussi qualifiée que vous pour venir. J'ai apporté les vêtements qu'il fallait et je peux parfaitement passer pour une jeune recrue. - Mais… - Ah non ! Je ne resterai pas en retrait toute seule ici. Je viens avec vous, point barre ! » Et pour appuyer ses dernières paroles, la jeune fille prit son sac et alla s'enfermer dans la salle de bain. Elle en ressortit moins de cinq minutes plus tard, portant un tailleur pantalon et un chignon qui lui donnaient environ cinq à dix ans de plus qu'elle ne paraissait aux premiers abords. « Bon à votre tour, je vais vous attendre dans l'Impala, moi. » Elle prit les clés de la main de son oncle, sortit de la chambre et alla s'installer dans la voiture, attendant bien sagement que ses trois comparses soient changés.
- Chapitre 4:
- Citation :
Leur visite de la morgue ne leur apprit rien de plus. C'est donc découragés qu’ils retournèrent à l’hôtel. Ils n’eurent pas longtemps à se morfondre ; en effet la radio des frères grésilla. Un nouveau meurtre venait d’être commis à quelques pâtés de maisons de leur hôtel. Ils y furent en quelques minutes. La victime était encore un homme jeune qui avait été mutilé et à qui manquait le cœur. Rien de bien nouveau pour l’équipe en somme. Ils allaient repartir quand un jeune policier les arrêta. « Excusez-moi, messieurs les Agents. Peut-être voudriez-vous vous entretenir avec le témoin. - Parce qu’il y a eu un témoin ? - Oui, un jeune homme très choqué. Il n’a rien dit de probant mais vous voudriez peut être le voir. - Bien sur officier, merci beaucoup. - De rien. » Les quatre comparses se dirigèrent vers l’ambulance que leur indiqua le policier. Ils y trouvèrent assis un jeune homme entre vingt et vingt-cinq ans qui semblait complètement effrayé. « Bonjour. - Euh… Bonjour. - Nous sommes des agents du F.B.I., nous avons quelques questions à vous poser sur ce qu’il vient de ce passer. - Je ne suis pas sûr moi-même de bien savoir. Je… - Prenez votre temps. Détendez-vous et racontez-nous tout. Même ce qui vous semble complètement dingue. - Eh bien, à vrai dire je n’ai pas vu grand-chose. J’étais en train de rentrer tranquillement chez moi lorsque j’ai entendu des cris et des appels à l’aide. Je suis allé voir et j’ai vu un homme penché sur un autre. Il y avait du sang partout, c’était horrible. L’agresseur m’a entendu arriver et a fui. Je n’ai pas pu voir son visage, mais je dirais que c'était un homme assez grand. Je suis désolé je ne vous suis pas d’une grande aide. - Vous nous avez beaucoup aidé, plus que vous ne le pensez. Tenez, voici ma carte, appelez-moi si jamais le moindre détail vous revient. - Merci beaucoup, Agent… Greed. » Les quatre chasseurs retournèrent à leur hôtel avant de se rendre dans un restaurant pour dîner. Bobby avait fortement insisté auprès des frères Winchester pour que leur nièce ne passe pas son temps à manger tout et n’importe quoi comme eux. Ils avaient alors accepté d’aller dans un bon restaurant pour changer. Le repas se passa dans la joie et la bonne humeur. Ils avaient presque fini quand le téléphone de Sam sonna. « Agent Greed. - Venez m’aider je vous en prie ! - Qui êtes-vous et que vous arrive-t-il ? - Je suis le témoin du meurtre, Juglar, vous m’avez parlé tout à l’heure. Je crois que le meurtrier veut me tuer. - Comment ça ? - Quelqu’un m’a suivi jusque chez moi et a forcé ma porte. Je n’étais pas chez moi mais je n’ose y retourner et maintenant j’ai l’impression d’être suivi. - Calmez-vous et dites-moi où vous êtes. » Sam prit un crayon et un papier et nota l’adresse. « Notre témoin de cet après-midi semble être la prochaine victime. Il n’est pas loin, nous devons nous dépêcher. » Bobby laissa suffisamment d’argent pour payer le repas et ils partirent tous les quatre dans l’Impala au secours de leur témoin, à trois pâtés de maison de là.
- Chapitre 5:
- Citation :
Ils arrivèrent moins de cinq minutes plus tard. Ils ne virent personne aux alentours. « Sam, rappelle-le ! » Sam suivit le conseil de sa nièce et rappela le jeune homme. Ils entendirent au loin une sonnerie de téléphone, puis dans la seconde qui suivit des cris et des appels à l’aide. Ils se précipitèrent tous vers la source. Dean courrait en tête, suivi de près par Sam et Hach ; Bobby quant à lui était un peu à la traîne. Alors qu’ils n’étaient qu’à quelques mètres de la provenance des cris, Dean percuta de plein fouet une personne qui arrivait en sens inverse. « Bordel ! - Agents ? - Oh vous devez être notre témoin… - Juglar, monsieur - Ah oui c’est ça. Bizarre comme prénom n’empêche. - Je crois que c’est ni le lieu ni le moment, Dean. - Pas faux, bon on vous embarque avec nous à l’hôtel où vous nous expliquerez tout. - Bien sûr, Agents. » Il suivit le quatuor improbable jusqu’à l’Impala. Il tiqua en voyant la voiture. « On va être un peu à l’étroit à trois derrière. - Je peux… - Non Hach c’est bon on arrivera à tous rentrer et puis l’hôtel n’est pas loin. - Comme tu voudras, Dean. » Juglar trouva l’échange entre la jeune fille et le jeune homme assez étrange, surtout leur manière de se regarder, comme s’ils avaient quelque chose à cacher. Puis, il se dit que finalement il se faisait des idées pour rien. Après tout, ils étaient tous les quatre du F.B.I. Mais il est vrai qu’ils formaient un quatuor assez atypique, surtout maintenant dans leurs habits civils, on n’aurait pas dit ainsi qu’ils étaient des fédéraux. Il n’eut pas le temps d’aller plus loin dans ses divagations, car ils venaient d’arriver devant un motel qui ne semblait pas des plus accueillants. Il suivit sans broncher les agents du F.B.I. Ils entrèrent dans une chambre où se trouvaient trois lits. On lui présenta une chaise face aux lits. Les trois hommes s’assirent chacun sur un lit, la jeune femme quant à elle resta debout à côté du lit où se trouvait l’agent qu’il avait percuté quelques minutes plus tôt. « Bon racontez-nous tout. - Eh bien après vous avoir appelé j’ai continué à courir vers la rue que je vous avais indiquée. On me suivait toujours. J’entendais l’homme rire, un rire mauvais, un rire presque… - Démoniaque ? - Oui, c’est ça. J’ai continué à courir et j’ai fini par vous trouver. - Et vous n’avez rien remarqué de bizarre ? D’anormal ? - Eh bien… - Allez-y, on ne vous prendra pas pour un fou. - Quand je me suis retourné pour voir s’il me suivait toujours, j’aurais… J’aurais juré que ses yeux étaient devenus noirs. Mais ça devait être à cause de la faible luminosité. Tout ça est tout simplement dingue. - Dites-moi Juglar, croyez-vous aux démons ? »
- Chapitre 6:
- Citation :
Les quatre hommes se retournèrent de concert vers la jeune femme. « Par… Pardon ? - Tu aurais pu être un peu moins directe, Hach. - Désolé Dean mais je doute que nous ayons vraiment le temps de prendre des gants dans toute cette histoire. Le démon à l’origine de tout ça ne va pas tarder à tuer de nouveau. - Mais vous êtes fous ! - Non, les démons existent. En fait, tout le surnaturel, et les monstres qui vont avec, existent. Aussi difficile à croire, tout ceci est bien réel. - Je… Je… - C’est normal d’être un peu confus, il faut parfois un peu de temps pour digérer ses informations. Aller donc vous reposer un peu pendant que nous cherchons des informations sur notre mystérieux démon. Hach, occupe-toi donc de notre invité. - Mais, Dean… - Ne discute pas ! - Très bien. » La jeune femme invita Juglar à la suivre. Ils sortirent de la chambre pour se diriger dans la chambre d’à côté où se trouvait un seul lit. « Si vous voulez dormir un peu il n’y a aucun problème, vous pouvez utiliser mon lit. A moins que vous n’ayez faim. - Merci, c’est gentil. Mais je vais juste allumer la télé. - Comme vous voudrez. » Elle alla s’assoir sur son lit en tailleur et ferma, elle semblait en pleine réflexion. Juglar la regarda pendant plusieurs minutes, cherchant à comprendre ce qu’elle faisait. « Si vous avez des questions, posez-les-moi au lieu de m’observer comme ça. » Juglar devint rouge pivoine et balbutia. « Pardon… Je ne voulais pas vous paraître malpoli, mais… - Allez-y, je ne vais pas vous manger, promis. - Disons que votre équipe m’intrigue assez. Vous êtes loin des clichés qu’on se fait des fédéraux. - Pour être honnête, nous ne sommes pas vraiment du F.B.I. - Ça, j’avais remarqué. Mais dans ce cas, vous êtes quoi ? - Nous sommes des chasseurs, nous chassons les créatures surnaturelles. - Vous aussi, vous en êtes une ? - Pas vraiment. En fait, mon père est un ami de Dean, Sam et Bobby. Il les a aidés sur bon nombres d’affaires. Ce sont mes oncles d’adoption. Je suis venue leur rendre visite, et du coup, je les aide sur cette affaire. - Mais c’est dangereux ! Vous pourriez vous faire tuer ! - Pour ça ne vous en faites pas, j’ai plus de ressources que vous ne pouvez l’imaginez. - Pourtant… » Au même moment, la porte de la chambre s’ouvrit avec fracas pour laisser entrer un Sam complètement surexcité. « Nous avons trouvé qui est notre démon. Et ça sent vraiment pas bon pour nous. »
- Chapitre 7:
- Citation :
Les deux jeunes gens suivirent Sam dans la chambre d’à côté. Ils y trouvèrent Dean et Bobby assis devant une table recouverte de divers livres. Bobby et Dean faisaient des têtes d’enterrement. Hachiko devina immédiatement que ça allait être difficile de s’occuper de ce démon. « Bon, qui est notre suspect ? - Un démon du nom d’Alun. Un démon très ancien semble-t-il et très puissant. Il vole les cœurs de ses victimes afin d’accomplir un rituel lui permettant de devenir plus puissant encore. - Vous savez où nous pouvons le trouver ? - Hach, tu ne comprends pas. Nous ne pouvons pas le vaincre avec un simple exorcisme comme d’habitude. Et le couteau ne fera que le blesser, il ne le tuera pas. Nous devons trouver un autre moyen. Et cela risque de prendre pas mal de temps. - Et si je… - NON ! - Dean… Elle… - Non, Sam, c’est hors de question ! Hach, tu resteras ici pour t’occuper de notre ami. Je ne veux pas t’impliquer là dedans, surtout pas comme ça. - Mais, Dean… - Non Hach ! La discussion est close. Et hors de question de l’appeler, nous devons nous débrouiller seuls. » Hachiko sortie de la chambre en claquant la porte. Elle se dirigea vers le fast food se trouvant de l’autre côté de la rue. Elle venait de commander quand elle fut rejointe par Juglar. « Vos oncles m’ont dit de venir vous chercher. - Oui et bien, ils peuvent rêver ! En plus, je viens de me commander quelque chose. Tu as faim ? - Euh… - Je pense qu’on peut se tutoyer maintenant, puisque je vais surement être chargée de veiller sur toi pendant qu’ils iront chasser. Ça ne te dérange pas, j’espère ? - Pas du tout, au contraire, j’en suis ravi. Je t’avoue que je commence à avoir faim aussi. Je pense que je vais me commander quelque chose. » Ils déjeunèrent tranquillement, bavardant de tout et de rien. Au bout d’une demi-heure, Dean arriva, assez furieux. « Je l’avais envoyé te chercher ! Pas pour qu’il mange un morceau avec toi. - Désolée, mais on avait faim tous les deux. Et puisque de toute façon, tu nous as exclus de ton plan, nous n’avons pas de raison de rester avec vous, nous pouvons très bien venir manger un morceau. - Et si… - Dois-je encore te faire remarquer que je sais me défendre et que je peux très bien nous protéger tous les deux. - Ok, très bien. Mais au moindre problème, tu m’appelles. Ok ? - Pas de problème. » Dean lui tendit un téléphone portable où se trouvait préenregistré tout ses numéros, ainsi que ceux de son frère et de Bobby. Il le fit à contrecœur mais savait qu’il n’aurait pas le dernier mot avec sa nièce, comme souvent. Il alla rejoindre son frère et Bobby pour continuer leurs recherches et trouver comment vaincre le démon.
Au même moment, un homme mangeait tranquillement à l’autre bout du restaurant. Il regardait le trio près de la fenêtre parler. Le plus âgé partit retourner au motel en face, laissant les deux plus jeunes manger tranquillement. Il continua de les regarder en souriant, il avait compris qui ils étaient.
- Chapitre 8:
- Citation :
« Est-ce qu’il serait possible de passer chez moi ? J’aimerais récupérer deux-trois affaires. - Bien sûr, il ne devrait pas y avoir de problème. Je vais aller chercher la voiture de Bobby et je t’y emmène. Attends-moi là. » Hachiko sortit du restaurant et retourna au motel, elle en ressortit moins de cinq minutes plus tard et se dirigea vers la camionnette de Bobby. Elle s’arrêta devant le restaurant, Juglar la rejoignit dans la voiture. Ils roulèrent pendant dix minutes avant d’arriver dans l’immeuble où habitait Juglar. Ils n’y restèrent pas longtemps, juste le temps de préparer une valise sommaire. Ils retournèrent au motel. Mais très vite, l’ennui prenant le dessus, ils cherchèrent à s’occuper. Ils trouvèrent une brochure sur la table basse de la chambre. Une conférence de science-fiction se tenait en ville. Ils étaient tout deux intéressés et s’y rendirent donc. La conférence se tenait dans un hangar du parc des expositions à l’autre bout de la ville. Quand ils arrivèrent sur place, ils furent surpris de constater qu’il n’y avait pas grand monde. En même temps, il s’agissait d’une conférence de deuxième zone, donc aucun invité prestigieux, mais c’était mieux que rien. Ils entrèrent dans le hall du parc et à ce moment là Hach comprit que quelque chose n’allait pas. Juglar fut projeté contre le mur, elle voulut l’aider mais au même moment un homme arriva, craqua une allumette qu’il jeta au sol. Un cercle de feu se forma alors autour de la jeune femme. Elle commença à paniquer. Juglar était en train de se relever et de se diriger vers elle. « Reste donc assis mon ami. Tu ne peux rien faire pour elle. » Et d’un geste, il attacha le jeune homme à une chaise avec des chaînes. « Qui êtes-vous ? - Tu n’as pas deviné ? - Alun. - Bien. Je vois que tu es très intelligente. En même temps, quand on sait qui sont tes parents cela ne me surprend pas. - Hach ? De quoi parle-t-il ? - Oh tu ne l’as pas mis au courant ? Il faut dire que tu as été à la bonne école avec les frères Winchester. Mon cher Jug, notre amie ici n’est pas humaine. Son père est un ange, assez puissant par ailleurs. Et sa mère, elle est moitié Time-Lady, moitié TARDIS, deux races extrêmement puissantes. - Hach ? Est-ce que c’est vrai ? - Oui Jug. Désolée de ne pas te l’avoir dit mais j’ai fait ça pour me protéger. Mais je ne suis pas mauvaise, au contraire, je… - Ah ça il est vrai que tu es tout l’opposé de moi et de mon espèce. - Si tu es si puissante Hach, pourquoi ne sors-tu pas de ce cercle de feu ? - Parce que, mon cher, j’ai utilisé une huile très spéciale et très rare, cette huile est sacrée et tout Ange, ou semi-Ange, qui se retrouve dans un cercle de cette huile enflammée ne peut en sortir. Je vais prendre un plaisir certain à récupérer ton cœur. Avec lui, le rituel sera plus puissant que jamais, je pourrais presque rivaliser avec Lucifer. »
- Chapitre 9:
- Citation :
« DEAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAN !! » Dean tomba à genoux, les mains sur les oreilles et sembla souffrir le martyr. Sam et Bobby quant à eux assistaient à la scène sans pouvoir rien faire. Au bout de deux minutes il se calma et enleva les mains de ses oreilles. « Dean ? Qu’est-ce qui s’est passé ? - C’est Hach, elle est en danger. Le démon l’a capturé ainsi que Jug. Il va s’en prendre à elle. - Où sont-ils ? - Dans un hangar à l’autre bout de la ville. Mais on ne pourra y arriver seuls. - Comment ça ? - Elle m’a prévenu qu’il était extrêmement puissant, elle a eu du mal à établir le contact avec moi qui était la personne la plus proche qu’elle puisse contacter. Il l’a emprisonné avec de l’huile sacrée, il sait tout de nous. Nous ne ferons pas le poids seuls. - Que veux-tu dire ? - Je veux dire que nous allons prendre un sacré savon. Nous allons devoir l’appeler. - Tu es sûr ? - C’est le seul qui puisse nous aider, Sam. - Très bien, tu t’en charges. Il te répond toujours. » Dean hocha la tête, se leva, ferma les yeux et commença sa « prière ». « Cas, désolé de te déranger, mais nous aurions vraiment besoin de ton aide là. Si tu pouvais venir le plus vite possible nous t’en serions… » Il n’eut pas le temps de finir sa phrase qu’il entendit ce son familier. *Flap flap* Castiel venait d’arriver juste devant. « Pas d’insultes ? Étonnant. - Cas… On a un gros souci… On… » Dean n’arrivait pas à trouver ses mots et les deux autres restaient silencieux, cela ne leur ressemblaient pas. Castiel pencha sa tête sur le côté, signe qu’il ne comprenait rien à ce qu’il se passait. « Parle Dean. - Tu ne vas pas aimer ce que je vais te dire. » Il consulta ses deux comparses d’un regard, inspira un grand coup et se lança. « Hach est en danger. » Comme il l’avait craint son annonce eu l’effet d’une bombe sur l’ange mais malheureusement il n’avait pas le temps de prendre des pincettes avec lui, deux vies étaient en jeu. Avant que Cas n’ait le temps de faire ou dire quoique ce soit, Dean lui fit un rapide résumé de la situation. L’ange semblait furieux. D’un simple regard il aurait pu tuer les trois hommes. Il ne dit rien, se contentant d’écouter Dean et d’analyser tout ce qu’il lui disait. Il réfléchissait à un plan pour sauver son aînée et l’humain avec elle. Une fois le monologue de Dean fini, il ne dit rien et se contenta d’aider les trois humains à se préparer pour affronter Alun. Ils étaient prêt à provoquer la troisième guerre mondiale si nécessaire, et ils avaient l’arsenal pour.
- Chapitre 10:
- Citation :
En un battement d’ailes ils se retrouvèrent tous les quatre devant le hangar. A quelques mètres, Bobby reconnut sa voiture, elle était en parfait état. Ils n’avaient pas vraiment réfléchi à un plan. Ils se concertèrent du regard et entrèrent dans le hangar. Sur leur droite se trouvait Juglar attaché à une chaise, impuissant à ce qu’il se passait. Quelques mètres devant il y avait Hachiko, toujours prisonnière de son cercle de feu, on pouvait aisément voir toute la haine qu’elle avait envers l’homme devant elle. Ce dernier se tenait devant une table, avec des sangles, recouverte de sang séché. A sa gauche se trouvait une tablette sur roulettes avec un nombre impressionnant d’objets tous plus tranchant les uns que les autres. Le démon se tourna vers le quatuor qui venait d’entrer. « Eh bien, je dois dire que je suis flatté de vous voir tous les quatre ici. » Hachiko se retourna instantanément et se figea en reconnaissant le dernier arrivé. « Papa ? Qu’est-ce que tu fais là ? - Tes oncles m’ont appelé… - Dean !! - Quoi ? Tu voulais qu’on fasse quoi ? On allait pas te laisser… - Oh mais quelles joyeuses retrouvailles j’en pleurerais presque. Bon trêve de plaisanteries, si vous nous laissiez travailler tranquillement. - Parce que tu crois que… » Dean n’eut pas le temps de finir sa phrase que lui, Sam et Bobby furent projeté à travers la pièce pour se retrouver aux côtés de Juglar. Seul Castiel n’avait pas été affecté par l’action du démon. « Quel dommage que cela ne marche pas sur les anges. J’ai néanmoins un excellent moyen pour que tu te tiennes tranquille. - C’est-à-dire ? - Tu vois ce seau au-dessus de ta fille chérie ? Il est rempli d’huile sacrée, un simple claquement de doigt et il se déverse sur ta fille. Je ne suis pas sûr que le résultat soit très beau à voir. C’est donc pour moi l’assurance que vous vous tiendrez tous bien tranquille. - Tu crois vraiment que je vais te laisser faire ? - Tu n’as pas le choix de toute façon. Si vous m’attaquez non seulement elle meurt brûlée mais de plus une bombe explosera dans le centre commercial de la ville. Je vous connais, je sais que vous ne laisserez jamais tout cela arriver. - Papa, je… - Ne dis rien. - Papa, laissez-le faire, si ça peut sauver tous ces gens. - Hors de question. Prends-moi à sa place Alun. Laissez-les partir et prends mon cœur à la place. - Proposition très touchante et tentante. Mais vois-tu, de par ses ascendances, le cœur de ta fille est bien plus intéressant pour moi. Désolé. En fait non, je ne suis… » Une nouvelle personne fit alors son apparition dans la pièce. « Ai-je manqué la fête ? »
- Chapitre 11:
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Tout le monde se retourna de concert vers le dernier arrivé qui les regardait avec son large sourire habituel. « Eh bien on dirait que ça s’amuse bien ici. - Crowley… Qu’est-ce que tu fais là ? - Eh bien mon cher Dean, je suis venu remettre un peu d’ordre dans le monde des démons. Je viens m’occuper de notre ami commun ici présent. Alun… Tu étais censé te tenir à l’écart. - Je n’ai que faire de tes conseils Crowley. Bientôt je serais en mesure d’affronter Lucifer. - Ton ego surdimensionné a encore augmenté à ce que je vois. Tu ne pourras jamais l’affronter seul et en ressortir vivant. - Mon rituel peut me permettre de l’être, et… - Ce rituel ne vaut rien. Il faudrait que tu tues plusieurs Archanges pour qu’il fonctionne face à Lucifer. Et même à l’heure actuelle, tu restes moins puissant que moi. - N’importe quoi ! Je… » Il ne put finir sa phrase que Crowley extirpa le démon de son corps et le renvoya en enfer, son hôte s’effondra sur le sol, mort. « Quel gâchis, un tel hôte… - Crowley ? - Oui ? - Peux-tu nous expliquer ce qu’il vient de se passer ? - J’ai renvoyé Alun en enfer. Je suis actuellement en plein ménage, dirons-nous, au sein des démons. Certains ne me sont pas très fidèles, comme notre ami Alun, je dois donc m’en débarrasser. » Soudain il sembla enfin remarquer la présence de la jeune femme au milieu du cercle de feu. Il la regarda longuement, la dévisageant et fronça les sourcils. « Je ne savais pas que les anges prenaient des vaisseaux aussi jeunes. Et puis il s’agit d’un ange bien particulier, c’est très bizarre. Qui es-tu ? - Ne lui réponds pas ! - Mais… - Tais-toi ! - Eh bien Castiel, tu sembles avoir de l’autorité sur cette jeune femme. Que me caches-tu ? Je peux toujours actionner le système mis en place par Alun, même si j’avoue que je préfèrerais éviter. Je n’aime pas les Anges grillés. - Je… Je suis la fille de Castiel. - Oh, Cas ! Petit garnement ! J’ignorais que les anges pouvaient avoir des enfants. Très intéressant tout ça. - Laisse-la partir ! - Très bien Dean. Après tout, je n’ai aucune raison de la garder prisonnière. Et j’ai plutôt intérêt à « protéger » vos connaissances si nous voulons toujours être en bon termes. » D’un geste de la main il libéra Hachiko. Castiel se dirigea immédiatement vers elle et vérifia qu’elle allait bien. Cette dernière se laissa examiner puis repoussa gentillement son père et se dirigea vers Juglar. Ce dernier allait bien, il était juste un peu sonné, il lui fit un timide sourire pour la rassurer. Dean se positionna naturellement entre eux et Crowley. Ce dernier vit le geste de Dean. « Ne t’en fais pas Dean. Je ne toucherai à aucun de leurs cheveux. Aucun des démons à ma solde ne le fera, comme pour vous. Considérez-moi comme leur oncle dans un sens. » Il disparut, un large sourire au visage. Les six membres de la fine équipe se regardèrent, perplexes et décidèrent de retourner à leur motel. Ils rentrèrent tous dans la voiture de Bobby, sauf Castiel qui décida de se téléporter. Hachiko se sentait de plus en plus mal à mesure qu’ils se rapprochaient de leur destination. Elle redoutait la confrontation avec son Ange de père.
- Chapitre 12:
- Citation :
Lorsqu’ils arrivèrent au motel Castiel se trouvait debout devant la porte de la chambre d’Hach. Elle se dirigea à contrecœur vers son père et le suivit dans la chambre. Les quatre hommes entrèrent dans l’autre chambre, ils allumèrent la télé mais personne ne la regardait. Dean, Sam et Bobby étaient chacun assis sur son lit, Juglar lui était assis sur une chaise à côté de la table. Tous les quatre avaient le regard dans le vide, ils entendaient des éclats de voix venant de la chambre d’à côté. Chacun appréhendait l’issue de la confrontation entre les deux anges. Juglar ne connaissait Hach que depuis peu et Cas absolument pas, mais il se doutait de la tournure que prenait les évènements. Après un bon quart d’heure de cris ils entendirent la porte claquer violemment. Ils virent Hachiko passer devant la fenêtre de leur chambre. Dans un même mouvement ils sortirent tous les quatre. Juglar suivit Hach, les trois plus âgés se rendirent dans la chambre. Castiel resta stoïque et regarda sa fille s’asseoir sur un banc plus loin. « Cas ? Que se passe-t-il ? - Ma fille grandit Dean, tout simplement. » Dean n’eut pas le temps de répliquer que l’Ange avait disparu. Il se retourna pour observer sa nièce qui venait d’être rejointe par Jug. Il incita Sam et Bobby à le suivre à l’intérieur afin de laisser les deux plus jeunes seuls. « Hach ? Tout va bien ? - Oui, tout va bien Jug, merci. - Qu’est-ce qu’il s’est passé ? » La jeune fille poussa un long soupir pendant qu’il essayait à ses côtés sur le banc. « J’ai fait comprendre à mon père que je n’étais plus une enfant. Il a eu du mal à l’accepter. Je lui ai aussi fait la morale par rapport au fait qu’il n’est jamais à la maison et que j’étais à présent suffisamment grande pour vivre ma vie comme bon me plaisait. - Et comment a-t-il pris tout ça ? - Au début, mal, très mal. Mais quand je lui ai fait clairement comprendre que j’étais une adulte, libre de mes choix et qu’il devait accepter mes choix dans la vie, il a fini par « abdiquer ». Il me laisse vivre ma vie comme bon me semble. Mais il m’a fait promettre de continuer à venir les voir régulièrement lui, ma mère et ma sœur. A ne pas hésiter à venir demander leur aide et/ou leur soutient si besoin. En fait je me rends compte que malgré tout j’ai un père extraordinaire. Il a juste eu du mal à accepter le fait que je grandisse. - Tout est bien qui finit bien, en somme. - Tout à fait. » Elle lui fit son plus beau sourire. Juglar se rapprocha alors tout doucement d’elle et posa timidement sa main sur la sienne. « J’ai eu très peur pour toi tout à l’heure je dois t’avouer. - J’ai eu peur pour toi aussi quand ce démon t’a enchaîné sur cette chaise. » Elle prit alors la main de Jug dans la sienne, en lui souriant timidement. Ils se levèrent et c’est main dans la main qu’ils partirent retrouver Dean, Sam et Bobby au motel. Dean, qui avait observé toute la scène par la fenêtre, arbora un large sourire tandis qu’il fermait les rideaux et se retournait vers son jeune frère et son père d’adoption. Sam était perplexe. « Dean ? Qu’est-ce qu’il y a ? Tu m’as l’air bien content. - C’est juste que notre nièce semble avoir enfin trouvé la sérénité. »
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